américains chéris...

Depuis le mois de Juillet, ils avaient fixés cette date pour les recevoir car Monsieur et future Madame Haa sont très très occupés. Monsieur Haa, ils l'ont connu un peu à Shanghai et le découvre ici avec enchantement. Il est "nez", un passionné d'odeurs, de parfums, d'effluves, de fragrance, d'arôme, de senteurs, de bouquet, d'exhalaison...Future Madame Haa est spécialiste en "crises communication" et tous les deux quand leur boulot les laisse se retrouver, ils filent découvrir le monde. A eux deux, ils habitent 4 pays, parlent au moins 3 langues et sont un peu suisse, un peu italien, un peu sud-africain, un peu anglais, un peu francais, on ne sait plus bien. Madame Ma ressent combien l'évocation de tous ces pays pour le travail, un week end, ou les vacances fait rêver Monsieur Ma...
Ils avaient aussi invité un autre couple, Monsieur et Madame We, boss américain de Monsieur Ma. En Juin, les 42 ans de Monsieur We avaient été fêtés royalement. Ils se devaient donc de mettre les petits plats dans les grands, mais c' était pour leur plus grand plaisir.
Madame Ma dresse une jolie table toute blanche, quelques brins d'oliviers, des bougies sur les tables en pierre, de la légereté, des assiettes transparentes et des feuilles gris clairs, bref, elle s'adonne à cet exercice qu'elle raffole. Sa facon à elle, de dire à ses invités qu'elle les attend avec son coeur.
A 20h40, accueil de mOnsieur et future madame Haa, 10  minutes plus tard de Monsieur et Madame We...et leurs 3 enfants !!!
Madame Ma aurait pourtant du le savoir, se souvenir qu'aux Etats-Unis, on ne fait pas garder ses enfants pour aller diner. Et sa jolie table pour 6 convives... Ses enfants, prêts à aller se coucher sont ravis de voir des ados debarquer !
Monsieur Ma la rejoint à la cuisine où elle avait la tête dans le frigo et le contemplait en se demandant bien ce qu'elle allait cuisiner dare dare. Monsieur Ma lui tend le numero de telephone du livreur de pizza avec un sourire pour la détendre, il avait prévu ! Il n'avait pas oublier, lui, cette chère culture américaine.